LA FIDELITE
Jacques Salomé a dit lors d'une conférence sur la fidélite et l'amour :
"Dans la fidélité il y a deux choses : celle que l'on promet à l'autre et celle que l'on se promet à soi.
Si je suis fidèle à ma femme/mon homme mais que je ne suis pas fidèle à mes valeurs et que je m'oublie, je suis infidèle. Si les deux parties de la fidélité ne sont pas remplies de manière équitable, aucun accord ne peut être satisfaisant à long terme. Etre fidèle à l'autre c'est aussi savoir reconnaître quand nous ne respectons plus notre fidélité et qu'il faut un réajustement... s'il est possible."
Avez-vous déjà réfléchi à ces questions :
- Quelles sont vos valeurs ?
- Combien de fois les avez-vous respectées ?
- Combien de fois les avez-vous bafouées ?
- Pour quelles raisons ?
HISTOIRES POUR SE GUERIR
LA QUESTION MAGIQUE
Lors d'un cours, un professeur nous a poser "LA QUESTION MAGIQUE" ... Je vous demanderais donc de vous munir d'une feuille et d'un papier crayon.. Pensez à un problème qui vous tourmente actuellement. Vous êtes prêt .... Voici la question :
" Je voudrais vous poser une question étrange. Supposons que pendant que vous dormez ce soir et que la maison tout entière est calme, un miracle arrive. Le miracle c'est que votre problème pour lequel vous venez me consultez est résolu. Et cependant, parce que vous dormez, vous ne savez pas, vous ne savez pas que le miracle s'est produit. Alors, vous vous levez le lendemain matin, qu'est ce qui est différent ? Qui va vous faire savoir que le miracle s'est produit et que le problème qui vous amène est résolu ?"
L'ELEPHANT ENCHAINE
Quand j’étais petit, j’adorais le cirque, et ce que j’aimais par-dessus tout, au cirque, c’étaient les animaux. L’éléphant en particulier me fascinait ; comme je l’appris par la suite, c’était l’animal préféré de tous les enfants. Pendant son numéro, l’énorme bête exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires… Mais tout de suite après et jusqu’à la représentation suivante, l’éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière. Mais ce pieu n’était qu’un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol. Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu’un animal capable de déraciner un arbre devrait facilement pouvoir se libérer et s’en aller. Le mystère reste entier à mes yeux.
« Alors, qu’est ce qui le retient ? Pourquoi ne s’échappe t-il pas ? »
À cinq ou six ans, j’avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J’interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L’un d’eux m’expliqua que l’éléphant ne s’échappait pas parce qu’il était dressé. Je posais alors la question qui tombe sous le sens :
« S’il est dressé, pourquoi l’enchaîne-t-on ? »
Je ne me rappelle pas qu’on m’ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j’oubliai le mystère de l’éléphant et de son pieu, ne m’en souvenant que lorsque je rencontrais d’autres personnes qui un jour, elles aussi, s’étaient posé la même question.
Il y a quelques années, j’eus la chance de tomber sur quelqu’un d’assez savant pour connaître la réponse :
« L’éléphant du cirque ne se détache pas parce que, dès tout petit, il a été attaché à un pieu semblable. »
Je fermai les yeux et j’imaginai l’éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu’à ce moment l’éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n’y est pas arrivé malgré tous ces efforts.
Je l’imaginai qui s’endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain… et les jours suivants… Jusqu’à ce qu’un jour, un jour terrible pour son histoire, l’animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort.
Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s’échappe pas, le pauvre, parce qu’il croit en être incapable. Il garde le souvenir gravé de l’impuissance qui fut la sienne après sa naissance. Et le pire, c’est que jamais il n’a tenté d’éprouver à nouveau sa force.
C’est ainsi ! Nous sommes tous un peu comme l’éléphant du cirque : nous allons de par le monde attachés à des centaines de pieux qui nous retirent une partie de notre liberté.
Nous vivons avec l’idée que « nous ne pouvons pas faire » des tas de choses, pour la simple et bonne raison qu’une fois, il y a bien longtemps, quand nous étions petits, nous avons essayé et n’avons pas réussi.